1. Introduction :

Le but du texte ci-après est de faire prendre conscience que Dieu indéfinissable à l’état humain et ne pourra parfaitement se comprendre qu’à l’état spirituel. En effet, dans sa conscience actuelle, l’homme n’est pas en mesure de décrire Dieu car il le dépasse complètement. Tout ce qu’il peut, c’est croire ou pas en son existence. Pour attirer les hommes à lui, Dieu a envoyé Jésus-Christ sur terre. Encore faut-il le croire et saisir l’opportunité. Une fois cette rencontre unique établi avec le Seigneur Jésus, il faudra rester très ferme dans la foi jusqu’à la libération du corps, au moment de la mort. Ce qui implique une sérieuse dose d’humilité et une profonde remise en question de soi-même. C’est-à-dire se débarrasser de ses certitudes humaines et donc de son orgueil.

Dieu aime l’humilité, pas seulement parce que c’est une qualité honorable mais parce qu’elle permet d’évoluer spirituellement et de surmonter les nombreux obstacles qui se posent contre l’intelligence humaine. Cette intelligence très limitée, fragile, pleine d’orgueil même lorsque l’on est persuadé du contraire.

2. Dieu est-il limité dans ses actions, dans sa conception ? A-t-il un début, une fin ?

Je crois que Dieu est tout. Il sait tout, il voit tout, il est partout et peut tout faire à la fois. Il est parfaitement parfait si je puis dire ainsi. Dieu n’a pas de début ni de fin. Comment le concevoir ? Pour nous humains, nous savons que tout a un commencement et une fin. Mais Dieu est incréé, intemporel, omniscient, omnipotent. Je parle selon mes facultés humaines, limitées et en utilisant les mots à ma portée. En effet, la connaissance de l’homme en comparaison de Dieu est comme un goute d’eau dans un océan. La Bible est claire là-dessus :

Première épitre de Paul aux Corinthiens chapitre 3, verset 19 et 20 :

« Car la sagesse de ce monde est une folie devant Dieu. Aussi est-il écrit : Il prend les sages dans leur ruse. Et encore : Le Seigneur connaît les pensées des sages, Il sait qu’elles sont vaines… »

Pour mieux illustrer mon propos, je vais développer cinq exemples :

1^er exemple :

Un chien peut-il construire une maison ou jouer du violon. La réponse parait ridicule et ont conclu bien évidemment qu’un chien n’a pas la conscience ni l’intelligence pour y arriver. Ce qui n’empêche pas son amour et sa fidélité inconditionnelle pour son maître.

Pour nous les hommes, c’est pareil. Nous devons reconnaître que nous n’avons ni cette conscience ni cette intelligence pour comprendre ce qu’est la vie dans sa forme la plus pur (dans le monde spirituel) jusqu’au moment de notre mort.

2^e exemple :

Il existe un très grand nombre de témoignages de gens ayant vécu ce que l’on appelle, des expériences de mort imminente (EMI). Ces expériences hors du commun témoignent que beaucoup de gens ont rejoint un autre monde très différent de celui que nous connaissons actuellement. Ces témoins affirment ne pas pouvoir définir leur expérience avec des mots humains. Selon eux, ce qu’ils ont vécus est indéfinissable car ces émotions ne font pas parti de ce monde. C’est la raison pour laquelle il leur est difficile d’expliquer leurs expériences aux autres sans passer pour un illuminé. Certains témoins préfèrent ne pas en parler.

3^e exemple :

D’un point de vue purement humain, nous savons que l’eau existe sous plusieurs formes. A l’état liquide, solide et vapeur. On peut considérer d’un point de vue spirituelle que l’eau aurait un nombre infini d’états différents. On ne peut le concevoir dans notre simple conscience humaine mais pour Dieu et tout être spirituel, il n’y a plus de limite et tout devient possible.

4^e exemple :

Saint Thomas d’Aquin était un brillant théologien catholique. Il portait de l’intérêt pour la théologie, la métaphysique, l’épistémologie, l’éthique, la logique, la politique ou encore l’esthétique. Il fut l’inspirateur du thomisme, une école et un courant philosophico-théologique. C’était un puit de science, doté d’une connaissance et d’une profondeur d’esprit hors du commun.

A la fin de sa vie, il vécut deux extases après lesquelles, il cessa d’écrire et de dicter. Il conclut que tout ce qu’il avait écrit n’était rien en comparaison à ce qu’il a vu et ressenti à travers ses expériences mystiques.

5^e exemple :

La rencontre d’un spermatozoïde et d’un ovule permet la conception d’un corps humain. C’est-à-dire que deux substances liquides issu d’un rapport sexuel font en sorte de produire dans la continuité tout un corps physique constitué d’un cerveau, d’un cœur, d’un visage, de bras, de jambes, de pieds…J’appelle ça tout simplement le miracle de la vie, le sens artistique et les possibilités illimitées de Dieu.

Les exemples sur l’infinité de Dieu ne manque pas. Nombreux sont les miracles de Dieu mentionnés la Bible. Il est au-dessus de tout et rien ne peut le limiter. Encore moins nos simples limites humaines.

3. La perfection de la création terrestre adapté aux capacités de l’homme et comme préfiguration de la grandeur de Dieu :

Je crois que ce monde terrestre est une configuration conçue, voulue de Dieu, adaptée à l’homme et à son niveau de conscience. Il aurait pu en être autrement mais Dieu a estimé que c’était bon ainsi. C’est le règne animal. Peu de choses nous sépare des animaux si ce n’est le libre arbitre et la capacité de réflexion. Nous avons des pulsions, des besoins. Nous devons manger, boire, dormir... La nature nous fournit en abondance le nécessaire pour pouvoir assumer notre courte existence ici-bas. On observe donc la perfection et l’équilibre parfait de tout l’écosystème crée par Dieu. Il y a la terre, la mer, l’air, l’atmosphère, les volcans, les matières premières, la chaine alimentaire…Chaque chose que Dieu crée à un rôle précis.

Et même si cette création nous semble grandiose, elle n’est qu’une preuve de l’immensité de Dieu. Cette terre reste limitée en espace, en ressources pour rester adapté à la condition humaine.

4. La vision béatifique :La vision béatifique est la finalité ultime de tout homme. Pourquoi ?

• C’est l’accomplissement parfait de l’amour entre les deux parties que sont Dieu et l’être spirituel.
  
  
• La connaissance et la sagesse sont total. Il n’y a plus de doutes ni question à se poser. C’est l’état de grâce.
  
  
• C’est le bonheur dans sa forme la plus pure.
  
  
• La liberté au sens divin est à son maximum. Le péché et l’influence du malin sont définitivement écartés. La communion et l’intimité avec Dieu n’ont plus aucun obstacle.

A ce moment précis, on pourra se permettre affirmer connaître Dieu dans son intimité. Chaque homme doit viser cet objectif. C’est sa raison d’être. C’est un parcours difficile mais le résultat final et la gloire à venir sont indéfinissables.

5. L’homme victime de sa propre ignorance et de son orgueil démesuré.

Malheureusement, Satan met tout en œuvre pour empêcher l’homme d’atteindre l’état de grâce. Pour ce faire, il use et abuse de la plus grande faiblesse de la condition humaine qu’est la vanité.

Tous les problèmes du monde viennent de l’orgueil. De cet orgueil, découle tous les dégâts du mal. Le malin se sert de la vanité de l’homme, de ses certitudes pour l’atteindre. Nous sommes tous malade de notre orgueil et moi en premier. Le manque d’humilité touche les hommes et les femmes les plus brillants de ce monde. Plus on évolue en intelligence, plus le risque d’être tenté par l’orgueil grandit.

Beaucoup de gens établissent leur propre philosophie sur la vie. Certains pensent que nous sommes son propre dieu. C’est le culte de l’égo. Pourtant la Bible est encore très claire là-dessus. Il n’y a qu’une seule vérité :

Evangile de Jean chapitre 14 ; verset 6 :

Jésus lui dit : Je suis le chemin, la vérité et la vie. Nul ne vient au Père que par moi.

Beaucoup sont même persuadés que Dieu ne permet pas l’obtention de la liberté absolue mais que l’homme serait bridé dans ses choix, dans ses raisonnements, ses actions, dans son intelligence…C’est un mensonge évident du diable. Nos facultés humaines ne permettent pas de saisir le véritable concept même de liberté. Dieu est au-dessus de cette liberté humaine. Il est parfaitement bon. Il est LA source de liberté absolue.

Luc chapitre 18, versets 18 et 19 :

« Un chef interrogea Jésus, et dit : Bon maître, que dois-je faire pour hériter de la vie éternelle ? Jésus lui répondit : Pourquoi m’appelles-tu bon ? Il n’y a de bon que Dieu seul. »

Au sommet de la dangerosité, certains laissent grandir en eux une haine intense vis-à-vis de Dieu jusqu’au point de non-retour. Ils se sont permis à leur niveau de conscience humaine de se croire plus sage que Dieu. Ils ont limité les capacités de Dieu et se sont enflés d’orgueil. Ils ont commis le blasphème contre le Saint-Esprit et ont rejeté tous les signes de Dieu pour les ramener à la raison. Ces raisonnements amènent aux troubles psychiatriques graves tel que la schizophrénie, l’ultra violence et les comportements de type psychopathique.

6. Conclusion :

Depuis le début de l’humanité, l’homme à toujours chercher au-delà de sa perception et de ses sens. Même quand il se dit non croyant, il veut croire à une force transcendante qui le dépasse complètement.

Trop de gens vivent dans la crainte de la mort. Ils ont peur de l’inconnu. C’est un sentiment légitime. Mais plutôt que de vivre cette angoisse, il faut renoncer à nos certitudes purement humaines qui nous entraine dans de mauvais jugements et dans des mauvais raisonnements. La grande erreur étant de limiter Dieu par nos propres limites humaines. Le plus difficile est d’ouvrir son esprit et de renoncer à ses certitudes. Nous devons faire confiance à Dieu par la foi et reconnaître que notre condition humaine ne permet pas la pleine compréhension de Dieu. Seulement lorsque nous serons revêtus de notre corps céleste, nous le connaîtrons.

Exode chapitre 33, verset 20 :

« L’Eternel dit : Tu ne pourras pas voir ma face, car l’homme ne peut me voir et vivre. »

Dieu est infini, illimité, omniscient, omnipotent, glorieux, source d’amour pur. Il dépasse complètement notre nature humain. Personne ne devrait le définir par ses propres certitudes.

Notre vie terrestre est comme un clignement d’œil en comparaison de la vie éternelle et de ce qui nous attend dans l’au-delà.