Personnellement, avant de rencontrer Jésus, je le considérais comme une bonne personne dotée de pouvoirs extraordinaires. Peut-être était-il un révolutionnaire, un exemple pour l’humanité, un guide à suivre... Mais je ne savais pas qu’il était Dieu et que je pouvais me lier à lui par une relation spirituelle si puissante et cela tous les jours.

J’avais déjà lu la Bible avant ma conversion par curiosité comme un simple roman d’aventures. Je ne pensais pas du tout qu’il s’agissait d’un livre sacré qui pouvait radicalement changer la vie de personnes en détresse. Je ne le savais pas tout simplement parce que je n’avais à ce moment-là pas encore le Saint-Esprit qui m’a débloqué et renouvelé toute mon intelligence. Je me retrouve maintenant à lire quotidiennement la Bible, à l’étudier et à en parler autour de moi.

Avant ma conversion, d’autres gens ont essayés de me parler de Jésus. Je ne comprenais pas leur envie de vouloir absolument me convaincre, d’insister sur ce nom de Jésus-Christ. Je n’avais pas encore la foi. Maintenant je suis dans ce rôle et à mon tour j’explique aux gens, la nécessité de donner toute leur vie et toute leur personne à Jésus-Christ afin qu’ils soient pris en charge par Dieu.

J’observe ces gens discutant politique, de leurs soucis au travail, leurs factures à payer, leurs gosses qui déconnent etc... Ils ne connaissent pas Dieu. Ils ne cessent de râler, d’être pessimiste mais dès qu’ils entendent cette bonne nouvelle que Dieu peut les offrir, ils la rejettent. Ils se plaignent de tous les malheurs du monde mais refusent justement de recevoir le message de Dieu qu’ils considèrent comme absurde voire ridicule. Ils rejettent le bonheur solide et durable quel que soit les circonstances et repoussent les bénédictions qui peuvent déjà commencer dans notre vie terrestre.

D’autres vivent leurs vies à 100 à l’heure se croyant si puissant comme s’ils allaient vivre éternellement. Ils ne prennent pas le temps de penser à l’après vie terrestre, au sens profond de notre existence. Et puis le coup de massue arrive. Un cancer diagnostiqué, une rupture amoureuse, une infidélité, une agression...et la personne si sûre d’elle, qui a tellement réussi dans sa vie professionnelle, riche, charmante, se retrouve au pied du mur à essayer de comprendre tout ce qui lui est arrivé.

Deux chemins venant de deux esprits différents lui sont proposés et seul son cœur en décidera le choix. Le premier est celui dont la personne n’accepte pas sa situation. Elle refuse cette réalité, de perdre son statut de celle qui réussit et ne veut pas perdre le charisme qu’elle opère sur son entourage. L’orgueil et la vanité a pris son cœur. Le résultat final de ce chemin est l’alcoolisme, la frustration, la rage de ne pas accepter la vie telle qu’elle est. Ces circonstances brutales sont justement censées adoucir la personne et le conseiller de se poser la question sur le véritable sens de la vie.

L’autre chemin est celui de la personne qui essaye de comprendre pourquoi elle en prend plein la gueule. Elle se pose trop de questions et oriente petit à petit son esprit vers le spirituel pour délaisser tout doucement sa vision purement terrestre. Elle cherche, elle veut savoir le pourquoi du monde. Elle ne trouve pas mais persévère, continue. Dieu décide de poser son regard sur cette personne qui continue de chercher mais ne qui trouve pas encore. Il l’attire, l’oriente, lui envoi des signes répétitifs et la coïncidence et le hasard disparaissent au profit de la présence Dieu. La personne rencontre Jésus. Elle ne comprend tout de suite ce qu’il lui arrive et se sent en une fois si bien, si content, comme si elle avait reçu la réponse à toutes ses questions.

Je vois les gens s’amuser, boire, se droguer, vivre dans la débauche…De mon côté, j’ai renoncé à toutes ces choses-là que je faisais aussi avant de connaître Dieu. Depuis ma conversion, j’ai réussi à détruire définitivement mes plus grands vices, cela bien sûr non par moi-même mais bien par le Saint-Esprit qui entre dans la personne qui se convertit.

Le combat entre la chair et l’esprit reste difficile, je dirais même parfois pénible. Mais je sais que Dieu ne me laissera pas tenté par Satan au-delà de mes forces. Dans ces moments-là, je pense toujours à la récompense que je ne vois pas encore mais que je sens en moi. Je vis à l'image de Jésus