Le coeur de l'homme

 

L’homme bon tire de bonnes choses, du bon trésor de son cœur, et le méchant tire de mauvaises choses de son mauvais trésor ; car c’est de l’abondance du cœur que la bouche parle. Pourquoi m’appelez-vous « Seigneur, Seigneur » et ne faites-vous pas ce que je dis ?

 

(Mathieu 12.35)

 

Comment interpréter ce verset ?

 

Ce verset de l’évangile est selon moi l’un des plus capitaux du Nouveau Testament. Pourquoi ? Comme je l’ai explicité dans l’article sur le Saint-Esprit, seule une personne ayant un cœur sensible, doux et surtout humble pourra être touché par la vérité qu’est Jésus et de la vie éternelle qui en résulte.

 

En effet, avant même d’être touché par le Christ, la personne se doit d’être réceptive à ce qui touche au spirituel, de vouloir chercher cette vérité qu’elle ne connaît pas encore. Il sera quasi mission impossible (bien qu’à Dieu tout soit possible), de parler de Jésus à une personne endurci, insensible et matérialiste. Tout part directement du cœur de l’homme, de sa capacité à s’orienter vers ce qui est bon ou mauvais.

 

Reconnaissons que nous ne savons que trop peu de choses et que nous ne sommes rien devant Dieu, devant celui qui a créé toute notre intelligence et notre conscience. Peut-on seulement concevoir que Dieu est non crée, qu’il n’a jamais eu de début ni de fin ? Notre intelligence est encore trop limitée pour en prendre conscience.

 

Etre orgueilleux et penser tout savoir seraient semblable à un enfant d’un mois enseignant à son père comment résoudre un problème d’équation mathématique. Cela n’a aucun sens !

 

C’est par amour et par respect total envers l’homme que Dieu nous laisse le choix du libre arbitre. Sachant que l’homme penche naturellement pour la facilité du péché, il ne nous force pas à être heureux comme des robots mais nous proposent et supplient (par les chrétiens ayant reçu le Saint-Esprit) de croire en Jésus-Christ pour nous délivrer du vice qui nous ronge de l’intérieur et pour nous amener vers le seul chemin du bonheur !

 

La bonté naturelle de la personne, même dans le péché et l’ignorance déterminera le destin de sa vie, du salut de son âme ou de son enracinement dans le péché. Si nous souhaitons recevoir la connaissance de notre Dieu à tous, laissons nous convaincre sans opposer d’obstacles que Jésus est Dieu et nous recevrons de manière naturelle le Saint-Esprit qui renouvellera toute notre intelligence et notre discernement dans cette vie terrestre.

 

Lorsque je prononce le nom de Jésus aux gens avec qui je discute, il y a ceux qui tolèrent sans critiquer, ceux qui sont insensible ou qui trouvent cela insensé et enfin ceux qui ridiculisent et se moquent de Dieu. Encore une fois tout part du cœur de l’homme, à savoir s’il est réceptif ou pas au message de l’évangile. Dieu ne condamne pas l’homme mais l’homme se condamne lui-même à force de se donner des barrières mentales à sa relation avec Dieu. C’est la puissance de l’incrédulité qui torture la croyance pour l’homme de l’existence d’un Dieu. Cette vie sur terre n’est qu’un bref passage pour découvrir Dieu et nouer une communion d’amour avec lui.

 

Avant ma conversion, j’ai commis des actes délictueux, néfastes et dangereux. J’étais dans des addictions avec lesquelles je ne pouvais pas me défaire mais je n’ai pourtant jamais fermé la porte à tout ce qui touchait à l’au-delà, au contraire je voulais vraiment comprendre le sens de ma vie, à ce moment ancré dans la souffrance. Et c’est en rencontrant Jésus que j’ai compris que Dieu scrute, analyse et sonde le cœur de chaque homme ouvert à la vérité. J’ai eu cette chance unique de la recevoir et je la partage maintenant au plus de gens possible !