Je tenais à écrire sur ce sujet particulièrement sensible qu’est l’avortement. Pour beaucoup, il est un progrès, une liberté, un choix. Pour d’autres (les milieux religieux, traditionnalistes), il s’agit de mettre un terme à un processus de vie.

Tout d’abord, il est très difficile pour un homme de ressentir les émotions d’une femme qui est enceinte sans l'avoir voulue, surtout quand la faute vient de lui. Il est inutile de juger et encore moins de la condamner tant elle se sentirait coincé dans sa détresse, se retrouvant obligé de faire un choix entre s’occuper de l’enfant ou avorter. Dans une telle situation, le personne a besoin avant tout de chose, de dialoguer, d’expliquer sa situation à des personnes qui pourront l’écouter et pourquoi pas la guider. Il ne faut surtout pas l’agresser verbalement mais lui apporter un maximum de réconfort et de soutien moral !

Ce qui est par contre très désolant, c’est que la société pousse à l’extrême sexualisation de la jeunesse. A multiplier les relations sexuelles à gauche, à droite et souvent sans protection ! A consommer l’autre pour son plaisir personnel, pensant égoïstement qu’à lui-même et non plus à l’enfant né de ces relations. Le message envoyé est en gros « faites-vous plaisir, amusez-vous et s’il y a un souci, et ba il y a l’avortement ! »

Les premier responsables de ces situations sont donc avant tout la société, les médias (surtout la télévision et malheureusement internet) et les politiques qui soutiennent, voir incitent à ces comportements immoraux. Les victimes de l’avortement, par leur faiblesse, ont suivis cette tendance à l’immoralité, d’où ces milliers de cas d’interruptions de grossesses chaque année et partout dans le monde.

En tant que chrétien, j’ai bien sur mon opinion qui tranche pour la préservation de la vie. Pourquoi ? Voici mes principaux arguments.

• Parce que moi-même, j’ai été un fœtus de une, deux puis trois semaines et que si ma mère aurait décidé de m’avorter à ce moment-là, je ne serais pas en train d’écrire ces lignes qui traite précisément de l’avortement.

• Parce que l’avortement est un choix de facilité et d’illusion. La personne qui décide d’avorter pense se dégager d’une lourde charge matérielle. Or, après cet avortement, cette charge deviendra psychologique et s’installera doucement mais lourdement sur la conscience de la personne. En effet, des études psychologiques prouvent qu’un avortement pèse moralement sur la personne et qu’une amertume parfois très forte s’y fait ressentir. Les conséquences par la suite seront une dépression, une faible estime de soi et une déception de ne pas avoir su assumer cette enfant.

• Parce que l’avortement est irréversible ! Il ne sera plus possible de revenir en arrière, d’où cette violente amertume évoquée peu avant.

Ce qui est bien sur un cas appart est celui du viol de la femme qui est complètement différent d’un comportement irresponsable.

Personnellement, j’essaierais par tous les moyens de ne jamais choqué une personne qui se retrouve dans une détresse lié à l’avortement. Je lui dirais que personne n’est parfait, que tout le monde commet des erreurs quel que soit la nature (d’où le fait que je ne puisse pas juger car j’ai moi-même commis de lourdes fautes).

Dieu a justement envoyé son fils Jésus pour pardonner les fautes de l’homme car le Christ les a précisément porter sur lui afin de pardonner l’homme faible de nature, de par sa condition. Dieu aime tellement le fautif mais n’aime pas la faute. La personne qui éprouve de profonds regrets, de l’amertume ou de la déception doit implorer Jésus-Christ pour recevoir le pardon et nettoyer sa conscience !

Grâce à l’Esprit-Saint qui suivra le pardon, il aidera la personne à ne plus commettre la faute et à l’amener sur le chemin du bonheur !